Formation en étiomedecine

 

La Certification d’Aptitude à l’Exercice de l’Étiomédecine

dans le respect de ses

Principes Fondamentaux

  Oblige à redéfinir ces derniers tels que cités  (impressionnant le nombre de gens qui ont dû séché ces cours) par le Dr J-L Brinette, créateur de l’étiomédecine (rappelons que l’étiomédecine, faute de reconnaissance légale, a été reconnue comme une méthode de psychothérapie propre au Dr Brinette par jugement du Tribunal du Haut- Rhin en 1992 suite à plainte déposée contre lui par le Con-seil de l’Ordre des médecins) et qu’il en a fait un art en plus d’une thérapie, raison pour laquelle peut-être elle n’est que difficilement accessible à nombre de « sachants ».

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Définition de l’étiomédecine par le Dr. Brinette

  « L’étiomédecine est un outil théorique et thérapeutique qui recherche l’origine des maladies et les traite. La recherche et le traitement sont énergétiques. L’énergie étant définie comme une information en mouvement. »

  Cette définition doit être commentée car la compréhension qui en a été faite est généralement erronée en ce sens que l’idée « d’origine ou de cause des maladies » n’est pas à comprendre de façon linéaire comme la recherche d’un évènement causal d’un état ; cette vision binaire des choses ne correspond ni à la dimension de la vie, qui serait certes plus compréhensible quoique fausse, pour beaucoup, ni à celle du concepteur de l’outil. C’est plus souvent un état qui fait dépasser d’un sentier les pierres sur lesquelles il y aura achoppement. Et la vie, plus fractale que linéaire, n’a que faire de se restreindre et limiter à une dimension pour l’humain soit en capacité de l’appréhender.

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Principes Fondamentaux

 L’étiomédecine est une technique d’accompagnement thérapeutique responsabilisante.

 Accompagnement parce qu’elle est une Présence sur laquelle le patient peut s’appuyer pour libérer les mémoires de souffrance qui l’habitent et l’empêchent d’être.

  Thérapeutique parce que cette libération lui permet de se trouver au lieu de penser que la gestion de ce qui a fait ses souffrances est ce qui le définit.

  Responsabilisante parce que le choix lui est laissé d’accepter ou non ce que le soin lui renvoie de cette gestion et par suite d’oser prendre le risque de briser la réitération de ses actes conditionnés pour les conformer à ce qu’il découvre de lui.

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  Présence suppose de la part du thérapeute en étiomédecine une aptitude et une acceptation de recevoir le patient dans l’état dans lequel il est ! Sans jamais chercher à expliquer ou justifier cet état, ce qui serait une forme de déni de cet état ; on croit toujours que trouver une raison à nos souffrances la légitime et la rend de fait plus supportable, et… ça ne marche pas. La souffrance peut naître d’un évènement ou n’être que le révélateur d’un dysfonctionnement réitéré, la persistance de la douleur est souvent le déni que l’évènement a eu lieu ou que le regard porté sur les choses est faux. Faute de quoi, la mémoire de la souffrance persiste au lieu de muter en expérience en gardant les informations… sans les douleurs.

  La « cause » évoquée dans la définition de l’étiomédecine n’est pas un évènement, qui peut n’être qu’une conséquence, mais l’état. Les questions « pourquoi » ou « comment » et les « parce que » n’ont en conséquence aucun légitimité à apparaître pour légitimer et donc entériner la souffrance plutôt que la lâcher.

  Seul le constat de l’état permet de reconnaître « c’est ! », à partir duquel un changement, une mutation est possible.

L’information c’est l’état.

  Un soin ne se pense donc pas, pas plus de la part du thérapeute que du patient qui n’étant pas jugé, n’a nul besoin d’alibi.

  Le couple patient / thérapeute constitué le temps d’un soin n’existe qu’au travers d’un constat de l’état, en l’occurrence dans le cas de la thérapie, du patient qui vient partager ce qu’il ne peut plus porter seul ou qui l’empêche de vivre. Et non être justifié, blanchi, rassuré ou absous au risque que rien ne change.

  Le paradigme de l’exercice de l’étiomédecine est purement affectif pour la reconnaissance et le constat d’un état. Toute pratique qui consisterait à automatiser des recettes apprises par cœur ou à expliquer ou justifier comme on l’a dit plus haut cet état est à l’égard des principes fondamentaux de l’étiomédecine, une faute professionnelle.

  Dès lors, toute routine ne peut exister et il n’est que des soins uniques.

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  Tant que le mouvement existe (montée du Yin), le thérapeute n’a « qu’à » être présent. Tout acte volontaire de sa part n’est qu’une perturbation du mouvement qui n’avait jusque là pas de barrière.

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  Le thérapeute n’a jamais à projeter ou induire ses propres croyances ou certitudes lors d’un soin, croyances et certitudes qui sont aussi autant de ses propres freins.

  Il n’a donc pas à donner de conseils même si le patient en attend de lui. Qui sait ce qu’il manque d’expériences de vie au patient pour risquer de le priver des prises de conscience qui devraient en résulter. Le nouveau regard sur les choses que le patient acquiert après soin peut toujours être affecté de ce qu’il n’a pas encore lâché et à ce titre être le fondement d’autres expériences nécessaires.

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  Le thérapeute dans la neutralité (et non indifférence car présent quand même) qui doit être la sienne n’a aucune exigence à avoir quant à l’attitude du patient qui reste libre de ses choix. Cette exigence elle-même constitue une pression péjorative quant à la liberté du patient et au résultat d’un soin. Vouloir guérir est déjà un germe d’échec (en même temps qu’un acte d’orgueil).

  C’est en laissant faire qu’on obtient le plus.

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  Un patient n’a pas à être jugé. Il n’est a priori pas venu pour ça. Ignorant tout ou partie de l’Histoire du patient, et n’ayant pas à la connaître, tout jugement est à proscrire, justement parce qu’« on ne sait pas » et que de surcroît, un patient qui se sent jugé se fermera la plupart du temps et fera un refus de soin… par la faute du thérapeute.

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Résumons-nous :

1- Présence : ouverture affective au patient pour le recevoir et afin qu’il puisse s’appuyer sur le thérapeute pour se libérer sans se sentir jugé.

 2- Ne chercher de clef que quand le mouvement (Yin) est arrêté; intervenir dans un mouvement qui existe très bien « avant » nous n’est que le risque de le pervertir voire de le bloquer.

 3- S’assurer qu’il y a ressenti chez le patient ! S’il n’y a pas de ressenti, il ne se passe… rien chez lui. Il faut alors interrompre le soin, faute de quoi, les informations non ressenties ne peuvent créer de vraies prises de conscience, voire peuvent être source de déni ou d’incompréhension du soin. Ce peut être au minimum une prise de pouvoir par induction, au pire une excroquerie.

 4- S’assurer de la synchronicité entre apparition de l’information, énoncé (si nécessaire) et ressenti chez le patient (RAC.)

 5- Ne pas induire, pour laisser le patient être créatif de ses solutions qu’il a le choix de chercher ou non.

 6- Ne pas projeter, pour ne pas surinformer le chaos qui est le sien.

 7- Savoir se taire pour laisser s’exprimer.

 8- Laisser s’exprimer ; et ne pas refouler en consolant.

 9- Ne pas vouloir, même pas vouloir guérir, pour laisser le mouvement libre de contrainte. Et ne pas travailler par orgueil !

 10- N’avoir aucune exigence, pour ouvrir le champ à ce qu’on n’imagine pas.

 11- Laisser au soin le temps qu’il lui faut en s’assurant qu’il opère (Yin), sans tomber dans le lénifiant.

 12- S’assurer que le patient repart avec la clef qui a permis le soin, dont il fera ce qu’il voudra.

 13- Respecter le choix du patient, y compris celui du déni. Il n’y a pas d’échec là où un patient refuse des informations qu’il ne pourrait pas entendre.

 14- Laisser le patient libre de ses conclusions qui seront, justes ou pas, le lit de ses futures expériences nécessaires.

 15- Auquel j’ajoute, mais c’est implicite, l’exploitation rigoureuse de toutes les informations que le soin fait émerger (ressenti inclus) pour être à même d’accueillir le patient  et de lui restituer au mieux les clefs qui lui seront nécessaires.

 16- Insistant pour ce faire et tout aussi implicites, la pertinence de la question qui doit être en rapport avec les informations trouvées (point conceptuel ou  point émotionnel voire les deux associées) et…

 17- … la cohérence de la réponse du patient pour qu’il ne parte pas avec une mauvaise compréhension du soin.

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On le voit, on est souvent loin du compte. C’est la raison pour laquelle cette certification de niveau 1 permettra autant que faire se peut de faire un tri relatif entre praticiens « sérieux » qui respectent ces fondamentaux et apparaîtront sur un annuaire des praticiens à venir… et les autres.