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Imbécillité, Irrationnel, Quotient Affectif

  « L’imbécillité est le refus de penser avec son cœur » (Jean-Louis Brinette, créateur de l’étiomédecine.)

  En quoi le refus de penser en ne prenant pas en considération une forme de justesse affective est-elle imbécile ?

   Sans doute parce qu’argumentant toute décision même amorale voire immorale de façon très comptable, la « pensée froide » ne génère chez chacun que la méfiance vis-à-vis de l’autre, la désimplication affective, l’introversion, le chacun pour soi, l’indifférence etc.

  Ainsi un DRH peut d’un clic congédier des centaines ou milliers de personnes sans en rencontrer aucune, retranché derrière « la conscience pour soi » d’avoir agi pour le bien comptable des actionnaires de son entreprise ; calculette en main, c’est incontestable et ça couvre d’un linceul arithmétique la noirceur de la misère qu’il crée si d’aventure la procédure n’est aucunement justifiée par un quelconque danger pour ladite boîte mais uniquement pour l’augmentation des profits.

 Combien d’industriels vendent à l’envi des produits à l’évidence douteux en arguant l’absence  de preuve scientifique de leur nocivité qui tombe pourtant sous le bon sens. Mais cela n’est possible que  parce qu’une majorité d’acheteurs feignent d’ignorer les conséquences sanitaires générées par la fabrication des batteries des portables qu’ils renouvellent de façon hystérique, et achètent des pâtes à tartiner pour leurs enfants oubliant les enfants d’autres qu’on exploite ailleurs pour remplir les rayons de leurs magasins.

  Ainsi le mensonge, la tricherie mais tout autant le paraître, la démagogie, la manipulation et j’en passe sont imbéciles. En fait tout ce qui n’exprime pas ce qui est ! Mais comment être si la tentation d’être génère la peur que les autres en profitent d’une manière ou d’une autre ; le serpent s’y mord la queue. Sans même parler de la volonté de cacher pour mieux tromper.

 Même l’orgueil est imbécile qui n’est que l’aveu de sa « mésassurance. »

  Le Paraître mais plus généralement tout ce qui travestit l’être en ce sens qu’il n’engendre à terme que la méfiance et le retrait affectif de son rapport à l’autre, est imbécile car destructeur de l’affectif de l’humain en l’Homme et entre les humains, qui toutefois en conservent un peu pour leurs animaux. Il y en a bien quelques-uns, romantiques à souhait, pour croire vraiment en l’Homme, que l’examen des faits ne soutient pas mordicus, mais ceux qui le disent « trop fort et souvent » ne sont que dans une posture qui vise à les faire passer, eux, comme bons, tolérants, généreux, humanistes etc, bref le bon de l’Homme : le bonhomme ?

 Pour le Dr Brinette (créateur de l’étiomédecine) la pensée froide est un crime contre l’Humanité où pseudo intellectuels et scientistes aimeraient « prouver » ou infirmer scientifiquement l’affectif (ou toute autre abstraction) en l’appréhendant dans une dimension binaire à laquelle ils essaient de le réduire pour mieux se l’expliquer et garder leur aura de « sachant ».

  Beaucoup parmi eux raisonnent les liens affectifs en relations de causes à effets, actions réactions, jusqu’à s’en rendre parfois ridicules de ratiocination… irrationnelle :  on ne peut expliquer quelque chose qui Est dans la dimension 4 avec un raisonnement dans la dimension 2 ; on ne peut expliquer la dynamique des fluides qui nécessite une maîtrise des maths irrationnelles avec la formule de physique qui décrit une pomme qui tombe ; on ne peut expliquer ou faire ressentir le silence avec du bruit ;  on ne peut donner de raisons à l’amour sans qu’elles n’en soient autant de désaimer ; bien fragile est cet amour qu’il y a à justifier.

 D’autres ne donnent pas envie d’être aimé par eux, pour qui l’amour est une pure question de chimie… les pauvres.

   Ceux qui ont adopté le paradigme de l’Affectif, enrichi du ressenti (résonance au vécu, au travers de son implication), de l’instinct (mémoire éduquée), de l’intuition (Présence à ce qui Est qui ouvre au probable en l’absence d’information nouvelle) « savent » mieux que les sachants sans qu’il y ait à leur prouver, que sa dimension est au-delà de la preuve scientifique ; que l’eau coulant d’une fontaine dans un village de montagne sous la neige est plus froide que celle de l’oasis de Tinghir.

 À ce titre il n’est donc pas saugrenu de trouver des tas de QI au-delà de 130 ou 140 qui pour n’être pas cons n’en sont pas moins des imbéciles. Et une intelligence peut être au service du côté sombre des choses, même couplée à l’affectif si elle n’en est que plus experte à en user dans une finalité quelle qu’elle soit ; une intention étant déjà une volonté de prendre le pouvoir sur le cours des choses. L’intelligence douée d’affectif avec de mauvaises intentions est d’autant plus imbécile qu’elle est à terme un germe de destruction de l’Humanité ; « après moi le déluge ».

 Et bien me direz-vous, ça fait beaucoup de criminels contre l’Humanité ? De fait, les hommes pour ce qu’ils se font entre eux n’ont vraiment besoin de personne pour se détruire. Au point qu’au fait de la trahison tout autant  que de ce qu’ils se savent capables de faire, ils demandent à être protégés de leurs amis quand ils s’estiment assez forts pour s’occuper de leurs ennemis, mais naïfs quant aux sentiments qu’ils croient susciter dans le paradigme de pouvoir qui est le leur : la perte d’identité, la peur, l’isolement, la solitude, la folie naissent du pouvoir mais l’amour n’en est pas fils.

   On pourrait rétorquer que cette définition « énergétique » de l’imbécillité n’est qu’une forme irrationnelle de romantisme, de déni de réalité de la nature de l’Homme. Après tout, en quoi l’Homme censément fait à l’image de Dieu qui Est Tout, ne le serait-Il pas aussi ? Je veux dire Tout et pas seulement bon ; ce romantisme ou cet angélisme ne sont-ils pas le déni d’une réalité que la peur du jugement et du châtiment font émerger, ou la peur de souffrir ou celle de son incapacité à vaincre, qui font préférer « l’Amour universel » à une guerre qu’on n’est pas sûr de gagner ?

  Demande-t’on au lion d’être végétarien ? Ceci dit j’en connais qui sont fiers de dire que leur chien l’est… comme devrait l’être chaque être vivant sur cette planète d’amour; et bien sûr, ils ne l’ont forcé à rien. Un de mes amis qui aimait une bonne côte de bœuf le plus souvent possible s’interdisait cette philosophie qui risquait de le faire ressembler à une vache plus qu’à un lion ; après tout les grecs des jeux antiques mangeaient de la chèvre pour sauter plus haut et du bœuf pour être plus fort.

 Pour redevenir juste un peu plus sérieux, la question est :

 « Est-ce que l’Homme a à être bon ? »

 ou n’est-ce que le fantasme des faibles impuissants devant les forts ? Celui des romantiques qui voudraient un monde dans lequel ils n’auraient rien à craindre de leur incapacité à se faire une place et à se faire respecter ?

 Celui ou celle qui respecte une philosophie ou une religion avec leurs commandements et dont il ou elle aimerait qu’elles le définissent aux yeux du monde, n’en est pas un signifiant, mais le servant d’une projection qui l’efface en tant qu’individu, en attendant qu’elles les protègent dans le cadre individuel ;  combien parmi ces donneurs de leçons ne tireraient pas sur l’inconnu qui menace leur conjoints ou leurs enfants ?

 La fractalité de la nature fait que l’Homme en Lui retrouve toutes les composantes de la Vie, de sa part d’humain jusqu’à sa part de végétal et de minéral que sont sa biologie et sa structure osseuse (encore n’est-ce là qu’un raccourci), d’animalité et donc en elle, de prédation ; c’est bête disent des hommes… c’est humain pensent les bêtes ? Après tout sait-on ce qu’elles pensent de nous  en nous voyant nous agiter… « bêtement » (c’est un comble) alors qu’elles, ne le font que par nécessité et avec compétence ; sauf à être perturbés ou désorientés par la part d’humain en elles ; animaux domestiques, désorientation des cétacés etc. Et ça, c’est humain plus que bête, voire Humain plus que Bête  chez celui qui se croit supérieur de ne penser qu’avec sa tête, en faisant rire ou pas les bêtes ; du moins me plais-je à le croire.

 L’imbécile suit. Quelque chose ou quelqu’un.

 Mais il ne tient qu’à lui de repenser chaque chose ou chaque geste, chaque automatisme (où la présence n’est plus) ou chaque choix pour laisser émerger ce qui le met en paix dans cet accord de sentiment de raison et de sensation de justesse ; sa vérité du moment.

 C’est surtout en acceptant alors de montrer ce qu’il découvre de lui, de ne pas le cacher, de paraître ce qu’il est, qu’il cesse d’être un imbécile pour lui-même, qu’il peut évoluer à partir d’un constat au lieu de stagner par déni ou orgueil.

Contrairement à ce qu’on essaie de nous croire pour nous pousser vers une standardisation de la pensée et des actes, tous pré pensés pour nous, on n’est pas ce qu’on fait qui trompe soi-même ou les spectateurs d’une grande pièce de théâtre.

 Mais on peut faire ce qu’on est.

Et ça, c’est pas con… et pas plus risqué que passer sa vie à n’être pas.

L’irrationnel

  Ayant déjà écrit sur l’irrationnel, je me contente ici de revenir sur l’irrationnel selon les scientistes,  tellement dépourvus, à la différence des vrais scientifiques, de cette forme d’intelligence affective qui les ouvrirait à l’intuition créative au lieu qu’ils ne restent au mieux que les répétiteurs des données compilées qui sont leur cadre d’une vie sans inconnu, sans surprise, sans évolution ; au mieux on déduit de ce qui est établi, peut-être fait-on quelques théorèmes comme des raccourcis pratiques de ce qui a été découvert par les vrais créateurs.

  Qui sont vraiment les irrationnels de ces scientistes qui pourtant aiment parfois (?) ou de ceux qui se laissent porter par ce qui les ouvre à l’inconnu, à la découverte, à la création ?

  Cette dimension, qui enrichit ce faux pragmatisme intellectuel, voire ce faux pragmatisme faussement intellectuel, de cette capacité à ressentir, c’est-à-dire à être Présent à ce qu’on vit, à écouter ce que dicte l’instinct qui, loin d’être une fumeuse émanation ésotérique, est la résurgence de mémoires innées, transmises ou acquises, plus ou moins neutres et fiables selon le degré de neutralité acquis  par rapport à ces mémoires, à suivre une intuition (ou instinct du futur?) fiable selon les mêmes critères de neutralité, cette dimension disais-je donc définit ce que j’appellerai le

QUOTIENT  AFFECTIF

ou

QA

  Ce QA n’ayant rien à voir avec le QE ou quotient émotionnel, espèce de graduation d’hyper sensibilité pathologique (pléonasme que d’associer hyper et pathologique) et surtout alibi au même titre que HPI ou Asperger pour absoudre voire parfois se glorifier ( principalement chez les parents des personnes concernées) d’une forme d’asociabilité. Je n’ai pas dit toujours mais c’est tendance.

   Il va de soi que ce QA dès lors qu’il est enrichi de dimensions inaccessibles à l’intellect binaire pour une ouverture à l’inconnu, à la création doit pour satisfaire à une loi d’évolution, être supérieur au QI tel que défini traditionnellement. Je suggère donc comme suit cette

 Loi d’évolution :

QA x QI ≥ QI2

 QA pour Quotient Affectif, QI pour Quotient Intellectuel et un QI minimum pour apprendre de ses expériences.

  Encore une fois, ce QA n’est pas le signifiant d’une aptitude à pleurer ou à surjouer la sensibilité, mais celui de l’implication et de la Présence propres à se laisser toucher par les expériences qu’on vit pour en inclure les enseignements dans les choix afférents. Avec un succès d’autant plus grand que cet Affectif sera purgé des mémoires de souffrance résiduelles qui pourraient déformer le regard porté sur les choses et le ressenti qui l’accompagne :

  Et ça, c’est le rôle de l’étiomédecine !

  Etiomédecine qui fait le choix de l’Affectif comme paradigme d’exercice puisque pour qu’il y ait travail énergétique et circulation d’énergie, il faut qu’il y ait information en mouvement grâce à la constitution d’un couple traité/traitant de par la Présence de l’un envers l’autre. C’est bien ce choix qui fait que l’étiomédecine fonctionne.

  Bien sûr on peut là aussi rétorquer avec de solides arguments que tout comme l’Homme a-t-il à être bon, a-t-il davantage à « évoluer » ? Ou n’est-ce là que fantasme auto flagellateur de ceux qui éprouvent la honte de reconnaître un peu d’eux-mêmes dans chaque travers des comportements humains ?

Et l’humain n’a-t-il pas juste à Être ?